Comment choisir son itinéraire?

Une des questions fondamentales lorsqu’on prépare un tour du monde est bien celle de l’itinéraire, il y a tellement de choses que l’on aimerait voir que chaque choix devient cornélien.

Nous avons décidé du notre – outre pour l’attrait du pays visité –  avec la volonté de minimiser les trajets en avion afin de ne pas avoir à acheter de billets tour du monde.

Nous commencerons donc notre voyage par une semaine de cargo depuis Anvers (Belgique) jusqu’ à Dakar. Après avoir passé un mois en Afrique et si la chance est avec nous,  nous prendrons un autre cargo pour traverser l’Océan Atlantique à destination de Buenos Aires (Argentine).

Les transports locaux, et notamment les réseaux de bus , paraissent assez développés en Amérique du Sud pour nous autoriser à voyager sur le continent sans avoir à prendre l’avion pendant les cinq mois que nous y resterons.

Malheureusement pour quitter le continent et nous rendre en Asie du Sud-Ouest, il nous faudra prendre l’avion avec une escale à Sydney (3 jours).  Nous prendrons un autre vol à destination de Singapour et de là nous rayonnerons en Indonésie, Malaisie, Thailande, Laos, Cambodge et Vietnam (2 mois).

Il n’est pas possible de rejoindre l’Inde par voie terrestre. La Birmanie n’accepte pas l’entrée d’étrangers à ses frontières terrestres. Nous prendrons donc l’avion pour arriver jusqu’en Inde, à Calcutta.

Après un petit tour ,  nous roulerons vers le Népal (Novembre). Et si le consulat chinois le veut bien, nous rejoindrons le Tibet pour ensuite entrer en Chine et rallier Pékin pour notre dernière étape. Ce point là de l’itinéraire est le plus sujet à caution puisqu’il dépend avant tout de l’attribution ou non du visa chinois. En cas d’échec, il nous faudra improviser: soit trouver un autre moyen d’entrer en Chine, soit prolonger notre séjour au Népal et rentrer en avion depuis Katmandou.

Donc si tout se passe bien, le mois de Décembre nous verra donc traverser la Chine pour aller prendre le Transsibérien et filer à travers les plaines mongoles et russes. De Moscou – le terminus du Transsibérien – nous sauterons dans un autre train pour aller à Saint-Petersbourg, puis Helsinki. Un autre bateau pour Stockholm et de nouveau du train – via Copenhague, Berlin pour terminer notre périple à Paris.

Les réalités géographiques et géopolitiques étant ce qu’elles sont, nous sommes donc parvenus à ne planifier que 3 vols.