Grâce à nos couchsurfeurs Irina et Alex, nous avons découvert les Oladjis, des cousins germains des très connus blinis. Il s’agit d’un genre de pancake à la citrouille qui se déguste en dessert avec de la crème fraiche et de la confiture de fruits des bois. Nous pensions ne pas pouvoir reproduire cette recette en France par défaut de “kephir”. Il s’agit de lait fermenté, ingrédient utilisé en abondance en Russie. D’ailleurs, Irina a fait les gros yeux quand elle a appris que nous n’en usions pas chez nous. “Mais comment peut-on vivre en France sans kephir!” s’est-elle exclamée dans un élan du coeur! De retour en France, nous avons repéré avec surprise la présence de lait fermenté dans les rayons frais des supermarchés. Nous vous proposons donc aujourd’hui la recette:
Ingrédients:
– 4 oeufs
– la moitié d’une citrouille
– 200 grammes semoule de blé très très fine
– 5 cuillères à soupe de kephir
– 2 cuillères à soupe de sucre
– une pincée de sel
– un sachet de sucre vanillé
Préparation:
Couper la citrouille en morceau, ne pas la cuire. Dans un mixer, mettre la citrouille, les œufs, le kephir puis mélanger. Ajouter les autres ingrédients et mélanger à nouveau. Pour la cuisson, faire revenir de l’huile de tournesol ou du beurre, puis disposer la mixture sous la forme de petit pancake dans la poêle. Etre patient le temps de tout cuire. Puis déguster encore chaud avec de la crème fraiche et de la confiture, si possible faite maison: un régal!
La recette des Oladjis from Claire et Guillaume on Vimeo.
Irina aura cuisiné ce met à l’occasion d’un diner organisé en notre honneur. Aux olad’ji se sont ajoutés des plats de hareng marinés, de choux blanc en salade, de salade de pomme de terre, de poisson frit, etc. L’usage consiste à disposer tous les plats sur la table et chacun picore à sa convenance. Les amateurs de cuisine russe auront reconnu les plats “typiques” à vodka, comme nous l’ont expliqué nos hôtes. Guillaume a donc du faire un effort d’adaptation intense pour se plier à cette obligation culturelle: celle de se souler à la vodka. Le rituel est assez solennel: à chaque tour de toast, une personne doit dire une petite phrase intelligente. Nous avons beaucoup trinqué à l’amitié des peuples ce soir-là! Puis, tout le monde s’écrie “hourra, hourra, hourra” et engloutit cul-sec son verre!
Heureusement pour moi, le sort des femmes est plus clément: le toast se réduit à une gorgée de vin rouge.
Après plusieurs bouteilles d’alcool, Alex aura conclu la soirée en nous rassurant : on nous avait épargné une clôture de soirée “à la russe”, c’est-à-dire soit une baston, des chants ou une chaleureuse accolade : cliché ou vérité?
PS: Malheureusement, nous avons perdu les références de la musique accompagnant la vidéo !