Le maïs dans tous ses états

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L’apy avec ses beignets

C’est en Bolivie que nous avons pu expérimenter le plus de formes culinaires du maïs. Nous nous répétons mais cette céréale est vraiment omniprésente dans toute l’Amérique du Sud, en particulier auprès des populations indiennes, qui la cultivent depuis des siècles. A ce sujet, nous vous conseillons de lire notre article sur les légendes du maïs qui expliquent comment est apparue la céréale sur Terre.

Ce fut toute une découverte pour nous, qui ne connaissions le maïs qu’en boite de conserve et généralement utilisé pour agrémenter nos salades d’été!

Sachez d’abord qu’il existe une grande variété de maïs, de toutes les couleurs et de toutes les valeurs nutritives. On peut ainsi manger du maïs à tous les repas mais aussi pour grignoter entre les repas.

Commençons par le petit-déjeuner

On peut déguster une boisson chaude à base de farine de maïs à laquelle on ajoute des épices (cannelle, clou de girofle, etc.), il s’agit de l’apy. On peut accompagner l’apy, dhumitas sucrées, sorte de gâteau fait à base de maïs rapé, ou, si on en a marre du maïs, de bunuelos, beignets au fromage.

Quelques variétés de maïs

Au déjeuner ou au diner

le maïs se trouve en grains ou en épi dans les nombreuses soupes de légumes disponibles. Il ne faut pas rater le fameux moté, grains de maïs bouillis dans de l’eau pendant de nombreuses heures, mais gardant un aspect croquant, qui accompagne les boliviens tous les jours de leur vie. Le moté peut servir en accompagnement de viande de porc (chincharron ou mondigos), avec de la salade, ou solito (tout seul).

A partir de la farine de maïs sont produits du pain, de nombreux gâteaux mais également les saltenas, la même chose que les empanadas argentines mais avec une pâte sucrée du fait du maïs.

Sans oublier les milles formes de pop-corn, qui est mangé à toute heure du jour et de la nuit. Pour les envies de grignotages, le maïs grillé est aussi un vrai délice!

Humita

Et, n’oublions pas l’alcool

La Chicha faite maison dans le seau

La Chicha est une véritable institution en Bolivie, on la partage beaucoup en groupe, en se passant le verre, sous forme de calebasse, de main en main. Avant de le porter à sa bouche, il faut en donner quelques gouttes à la Pachamama (la terre-mère). La chicha fait en effet partie des offrandes régulièrement donnés à la Pachamama dans le cadre de son culte (le 1er août en Argentine).

A la fin de notre semaine passée à Cochabamba à aider à construire des fours solaires, tout le monde a été récompensé par un moment de convivialité à boire de la chicha. Et c’est pourquoi, nous pouvons aussi vous confirmer qu’après quelques verres, on ressent vite les effets de l’alcool!