Tobago en voiture : à faire absolument !

Notre road trip de deux jours sur les routes de Tobago nous aura révélé bien des surprises! Découvrez les avec nous!
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Le programme de farniente balnéaire à Tobago que nous nous étions concocté a été quelque peu perturbé par une agitation inhabituelle de la mer. Après avoir essuyé plusieurs tournes roulades dans l’eau, nous nous sommes décidés à quitter notre cocon douillet de Castara pour aller explorer le reste de l’île, en mode “road trip”. Nous voulions aussi vérifier si la malédiction de la mer déchaînée s’était uniquement abattue sur le village de Castara !

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Charlotteville à l’heure des embouteillages !

Il est facile de louer une voiture sur place et pour pas trop cher. Elle nous a été livrée presque flambant neuve, car nettoyée avec soin et acharnement par le loueur. Il faut juste s’armer d’un peu de patience avant de pouvoir l’utiliser… l’occasion pour notre enfant de jouer avec la fille de la vendeuse dans sa minuscule boutique et de découvrir, de façon très anecdotique, qu’en lieu et place de tétine, on pouvait donner à sucer à un bébé d’un an un bout d’os de poulet !

Après quelques instants d’hésitation sur la façon de conduire une automatique – mais ça veut dire quoi toutes ces lettres ???- nous nous sommes lancés sur les routes de campagne de l’île. A ce titre, il ne faut pas se fier aux descriptions du “petit futé” sur l’état des routes de cette partie de l’île. A part quelques nids de poule, facilement évitables, il n’y a pas besoin de louer un 4×4 pour autant!

Parfois c'est quand même assez sinueux et étroit.
Parfois c’est quand même assez sinueux et étroit.

Autre changement de taille, à Tobago, ancienne colonie anglaise, on roule à gauche. Au final, il n’est pas si compliqué de conduire à gauche, surtout dans des routes peu fréquentées, cela demande juste un peu plus de temps dans les croisements. Il faut raisonner à l’inverse de ce que nos automatismes nous dictent.

Faire le tour de l’île nous aura pris deux jours pleins, avec, évidemment, énormément d’arrêts pour profiter à la fois des très jolies criques de Tobago, de ses villages ou encore de ses spots touristiques. Ce n’est qu’à bord d’une voiture que l’on peut apprécier pleinement le caractère insulaire du territoire, sa géographie montagneuse, ou encore l’isolement de certains de ces villages.

Point de vue sur Parlatuvier Bay
Point de vue sur Parlatuvier Bay

Ce que nous avons énormément apprécié, ce sont les petits joyaux que nous offre l’île au détour d’une route sinueuse de crête entourée de forêt tropicale : soudain, une vue plongeante sur la mer aux reflets bleus turquoise, le soleil qui se couche et qui illumine de ses derniers rayons la vallée environnante, la vision d’une côte morcelée entre criques désertes et montagnes se jetant dans la mer.

Que dire encore de ses petits villages perchés sur la cime des montagnes de Tobago ? Si ce n’était la différence d’altitude, ils nous ont, pour beaucoup, rappelés ceux du Népal dans vallée de Katmandou : un habitat installé dangereusement à flanc de colline, une vie confinée dans l’étroitesse des crêtes de montagne. Pour le coup, il vaut mieux effectuer ce voyage en moto!

Les montagnes se jettent dans la mer.
Les montagnes se jettent dans la mer.

Finalement, nous aurons constaté que la mer était agitée partout pareil. Certaine plage, comme à Charlotteville, était même interdite à la baignade. Le seul endroit où nous avons pu profiter d’une mer calme fut à Pigeon Point, le spot touristique de l’île. Bizarrement, il n’y avait pas tant de monde que ça, et nous étions content de pouvoir y barboter en toute tranquillité. Il ne manquait plus que les poissons multicolores pour combler notre fantasme de voyage !

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