Comment se rendre à Paramaribo, la capitale du Suriname

Parce que se rendre à Paramaribo fait déjà partie du voyage, nous vous livrons tous les petits trucs et astuces à savoir pour préparer au mieux votre séjour!
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Le voyage commence déjà par se rendre à la capitale du Suriname

Depuis Cayenne, se rendre à Paramaribo est déjà toute une aventure ! Parce que le prix des billets ne nous permet pas de rejoindre la capitale du Suriname en avion, c’est par la voie terrestre que nous voyagerons. Alors que le trajet en avion n’est que de 45 minutes (mais coûte près de 500 euros A/R !), il faut compter près de 7h pour s’y rendre par la route

Mais avant de détailler les conditions de voyage, il faut avant toute chose se conformer aux formalités administratives d’entrée du territoire. Depuis quelques années, il n’est plus possible de visiter le Suriname avec un seul passeport français. Il faut s’acquitter d’une taxe d’entrée de 20 euros – ou plus si besoin d’un visa multiples entrées – que l’on ne peut payer qu’au comptoir du consulat du Suriname à Cayenne et Saint-Laurent. Comme toutes les administrations en Guyane, les bureaux ne sont ouverts que le matin de 9h à 14h. En fonction de la période de l’année, il peut y avoir du monde, car le Suriname est une destination prisée des guyanais.

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Coucher de soleil sur le Maroni

Une fois cette paperasserie effectuée, il ne reste plus qu’à prendre la route ! Pour notre part, nous faisons toujours une halte d’une nuit à Saint-Laurent-du-Maroni sur le chemin vers Paramaribo. D’une part, cela permet de couper le trajet en deux, Saint-Laurent étant à équidistance entre Cayenne et Paramaribo. D’autre part, nous ne voulons rater sous aucun prétexte le spectacle du coucher de soleil au bord du Maroni en sirotant les bons jus frais du « Point Couleur » !

Le lendemain, bien frais et reposés, nous sommes bien disposés pour la suite du voyage ! La première étape consistera à laisser sa voiture sur un parking privé. Saint-Laurent étant une petite ville, une voiture laissée plusieurs jours sans surveillance est facilement repérable… Si le parking proche des douanes françaises – point de départ de la pirogue – est fermé, pas de panique, il y aura toujours d’autres propriétaires qui « rôderont » autour de ce point de rendez-vous pour proposer leur service.

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Le Suriname en ligne de mire

Impossible de rater le piroguier!

Il ne faut pas s’effrayer de la horde de piroguiers qui ne manquera pas de vous sauter dessus dès que vous aurez mis le pied dehors. Le tarif est de toute façon le même pour tout le monde (4 euros la traversée) et l’état des pirogues identiques également. Ce qui nous a, par contre, surpris, c’est l’âge de certains des piroguiers (une petite quinzaine d’années parfois !), comme quoi la pirogue est réellement un des seuls moyens de locomotion des habitants du fleuve et on apprend à la manier dès le plus jeune âge, si on veut avoir la chance de sortir un peu du village. Nous supposons alors que pour les jeunes, la pirogue représente à la fois, le vélo, la mobylette, la première voiture, etc.

Mais avant de sauter dans la pirogue, il ne faut pas oublier de faire tamponner son passeport au poste frontière français. C’est vrai, qu’on n’est plus habitué à ce petit cachet quand on voyage par la route depuis la France, grâce à l’espace Schengen. Mais cette petite omission pourrait causer bien des ennuis, de l’autre côté du fleuve, en territoire Surinamais… alors mieux vaut se faire violence !

La traversée en pirogue dure une dizaine de minutes environ, et ce n’est vraiment au milieu du fleuve que l’on se rend réellement compte de son immensité… la pirogue tangue au grès du courant, qui peut être assez puissant. Malgré toute la dextérité du piroguier qui connaît le fleuve comme sa poche, on ne peut s’empêcher de se sentir vulnérable, d’autant que la pirogue est très basse et l’on peut facilement toucher l’eau en tendant juste la main.

arrivée en pirogue à Albina
arrivée en pirogue à Albina

Arrivé au poste frontière surinamais, à Albina, encore une fois, l’attente dépendra du monde, mais il n’est pas rare de devoir patienter un bon moment.

Taxi privatif versus taxi collectif

Pour l’ultime étape vers Paramaribo, nous avons choisi de réserver un taxi collectif quelques jours auparavant – dont nous avions conservé le numéro d’un séjour précédent. Cette méthode comporte l’avantage de ne pas marchander son voyage et surtout de ne pas attendre que le taxi soit plein ! Il est bon de savoir que le prix du trajet est de 20 euros par personne, tandis que réserver le taxi en « privatif » ne coûte que 80 euros.

En fonction du monde sur la route et de votre chauffeur, la durée du trajet peut varier entre deux et trois heures sur une route impeccable, quasi neuve et qui change radicalement de la pour ainsi dire piste à nid de poule que l’on devait emprunter auparavant (nous ne l’avons heureusement pas connu).

L’arrivée sur Paramaribo est assez impressionnante, de part l’immense pont qui enjambe le fleuve Suriname avec beaucoup de majesté !

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Le pont de Paramaribo
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