Ko Lanta, une ile balnéaire en période de mousson

En période de mousson, une ile que l’on croyait paradisiaque peut bien se transformer en cauchemar si l’on n’y prend pas garde…
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la mer agitée

Malgré la mousson, nous faisons un stop sur le littoral de la mer d’Andaman

Entre Satun, notre porte d’entrée en Thaïlande et Bangkok, notre destination, il y a le littoral de la mer d’Andaman. Ses plages de sables fins, son eau turquoise et chaude, ses récifs coralliens, ses montagnes de karst recouvertes de forets tropicales qui se jettent dans la mer, ses palmiers de noix de coco à l’eau rafraichissante et juste assez sucrée… Malgré la mousson, nous ne pouvons résister à l’envie d’y faire un stop. Et puis, le petit côté “décalé” nous plaît bien…

En même temps, les images de cartes postales en prennent un sacré coup et il ne faut surtout pas s’attendre à découvrir une île paradisiaque!

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Un hôtel solitaire

Notre premier contact aura été l’hôtel en bord de mer, en soirée, exagérément illuminé et sonorisé pour les quelques clients présents. Cette ambiance nous faisait penser à la reconquête de l’âge d’or: si l’on en recréée l’ambiance, peut-être que les clients absents allaient réapparaitre comme par miracle? Ou que la saison des pluies passerait plus vite? Mais c’était plutôt l’ennui, la torpeur et la langueur qui régnaient au sein du personnel, une dizaine de personnes pour le même nombre de clients. Ils passaient leur journée à envoyer des textos avec leur téléphone portable dernier cris, à regarder des vidéos sur YouTube ou à tuer le temps en inventant de nouvelles décorations toutes plus inutiles les unes que les autres.

Le lendemain matin, nous avons été réveillés par une pluie battante et avons passé la matinée à écouter la pluie tambouriner sur le toit de tôle de notre bungalow, à observer les palmiers se plier sous l’effet du vent et à s’étonner de voir la mer si agitée et marron alors que nous la pensions calme et turquoise…

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Le pli des palmiers sous le vent

L’après-midi, profitant d’une éclaircie, nous nous baladons sur la plage… et au lieu du sable fin, nos pieds foulent une étendue sans fin de déchets, certains organiques mais surtout plastiques… Nous apprenons donc qu’en saison des pluies, les courants marins, plus forts, ramènent des tas de déchets que la mer ne veut pas conserver en ses fonds. Personne ne veut évidemment se coller à la tâche de nettoyer la plage, car dès la prochaine marée, il n’y paraitra que du feu! Comme on apprend sur une société en observant ses déchets! La chaussure nationale est la claquette ou bien la boisson préférée des thaïlandais est une boisson qui apporterait “courage, dévotion et du sacrifice” à celui ou celle qui la boirait ou qu’enfin on ne sait plus boire sans paille.

Le long de la plage, il y a aussi l’enfilade des bars, restaurants et bungalows, la plupart fermés, mais qui nous projettent facilement dans l’ambiance de la saison haute: monde, farniente et fête! En ce moment, les propriétaires s’affairent à réparer les dégâts de la saison des pluie ou à renouveler leur décoration pour sortir du lot lors de la prochaine saison.

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Le sable fin jonché de déchets

Le surlendemain, rebelote, pluie battante et compagnie. Décidément, il faut nous faire une raison, si nous voulons sortir de l’hôtel, il faudra bien apprendre à nous tremper! L’idée nous vient alors d’explorer l’île en scooter, la vitesse de l’engin nous protègera peut-être de la pluie? Que nini! la bestiole n’est même pas assez forte pour résister aux bourrasques de vent! Il nous faudra nous arrêter de nombreuses fois pour nous abriter… non sans avoir été préalablement trempé jusqu’aux os… Et alors que la libération était proche (notre hôtel n’était plus qu’à 10 mètres) et que nos vêtements se remettaient à peine de la saucée précédente, un gros 4*4 achèvera de nous enrager en nous aspergeant de la tête aux pieds avec une eau saumâtre d’une flaque qui trainait par là!

Pour finir sur notre séjour, nous avons alterné de longues heures à regarder la pluie tomber (heureusement qu’il y a le blog à alimenter…) avec des promenades sur la plage pimentées du petit jeu suivant: celui qui trouve en premier l’abri qui nous épargnera la saucée!

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9 comments
  1. C’est votre destin !Ici vous auriez été arroses au dela de l’imaginable:Pour les services hydro etr pour le fleuve Hérault il s’agissait d’une crue vintenale i.e. un debit > 1200 m3/s à Laroque !
    Et vu la couleur il devait charrier pas mal de dechets lui aussi.

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